D'avoir à être.
Pour dire les choses naïvement, le minimalisme c’est être plus heureux, en possédant moins. En possédant mieux. Devenir minimaliste c’est ainsi d’un côté revoir ses « possessions », sous toutes les formes qu’elles peuvent prendre, et de l'autre apprendre à être véritablement soi-même en profitant davantage de ce que nous avons et de ce que nous vivons.
Cette définition peut sembler philosophique, mais ce blog n’a pas pour objectif de philosopher. Au contraire, il a pour mission de partager des expériences concrètes, des avis, des conseils, pour vivre plus simplement et promouvoir un mode de vie plus sobre. Pour passer d'avoir, à être.
Cette définition peut sembler philosophique, mais ce blog n’a pas pour objectif de philosopher. Au contraire, il a pour mission de partager des expériences concrètes, des avis, des conseils, pour vivre plus simplement et promouvoir un mode de vie plus sobre. Pour passer d'avoir, à être.
Mon expérience
À une époque je travaillais tard, au bureau, assez loin de chez moi. Ma journée consistait presque à 100% à régler des problèmes techniques, des retards de livraisons, des clients insatisfaits (et donc des managers insatisfaits), des équipes souvent sous pression. J’étais particulièrement bon dans ce travail, je le faisais avec motivation la plupart du temps. Mais presque chaque jour, en rentrant vers 21h, je m’arrêtais dans un magasin de vêtements fast-fashion qui se trouvait entre l’arrêt de métro et mon appartement. J’y flânais un moment, comme dans un sas de décompression, et je m’achetais généralement quelque chose : une chemise, un t-shirt, un accessoire. J’en ressortais plutôt heureux, cet achat me permettait pour quelques heures d’oublier les épreuves de la journée.
Ces achats se sont accumulés, pour la plupart je ne les ai jamais portés. Et quand je me suis retrouvé avec une trentaine de chemises alors que je n'en portais véritablement que cinq, j'ai fini par me rendre compte qu’il y avait un problème. C’est là que ma démarche minimaliste a démarré, bien aidée par d’autres avant moi qui ont su mettre les mots sur les problèmes dont je prenais doucement conscience.
Devenir minimaliste.
Le terme « devenir » n'est pas anodin. Certains sont minimalistes par nature, ils n’ont jamais eu le besoin de posséder des choses, de suivre des tendances, d’acheter, de subir une certaine pression sociale. J’ai été « maximaliste », pas dans le sens où j’achetais frénétiquement tout et n’importe quoi, mais maximaliste dans le sens où mes achats, justement, n’avaient pas de sens. Ils étaient incités par la mauvaise raison, celle de compenser un mal-être dont je n’étais pas alors conscient.
Devenir minimaliste ce n'est donc pas arrêter d'acheter ni de se limiter à un nombre précis de possessions. C'est s'assurer que chaque achat répond bien à un besoin réel et non pas créé.
Devenir minimaliste ce n'est donc pas arrêter d'acheter ni de se limiter à un nombre précis de possessions. C'est s'assurer que chaque achat répond bien à un besoin réel et non pas créé.

Photo @asket.com : une garde robe minimaliste, une collection intemporelle, une fabrication écologique.
Minimaliste en devenir.
Ma démarche minimaliste a débuté il y a trois ans environ. Je n’ai pas pour objectif de l’achever, mais d’en faire un comportement naturel. C’est d’abord des changements à entreprendre bien sûr, mais c’est ensuite un quotidien, un équilibre qu’il faut trouver. Je ne suis toujours que dans la première phase, et je souhaite justement via le blog avoir-être partager ces étapes et mes expériences, mêmes si elles s’appliqueront certainement différemment à vous.
J’ai drastiquement réduit mes possessions, j’ai une garde-robe « permanente » qui ne suit aucune tendance et qui constitue mon « uniforme ». J’ai travaillé sur mon projet professionnel pour atteindre une liberté dans mes actes et mes décisions, et je m’apprête à vivre dans une mini-maison, pour à la fois (me) prouver que l’on peut parfaitement vivre dans de petits espaces, et me connecter davantage à la nature et à l’extérieur.
Digital nomad, je m’arrête dans des villes que je souhaite découvrir, j’y pose mon simple bagage pour y vivre la vie des habitants, pas celles des touristes. Ma tiny house sera mon pied à terre dans un endroit qui m’est cher, celui de mes racines où je me reconnecte, auprès de ma famille.
Je me définis ainsi comme un minimaliste en devenir, un entrepreneur et bien sûr un blogger.
J’ai drastiquement réduit mes possessions, j’ai une garde-robe « permanente » qui ne suit aucune tendance et qui constitue mon « uniforme ». J’ai travaillé sur mon projet professionnel pour atteindre une liberté dans mes actes et mes décisions, et je m’apprête à vivre dans une mini-maison, pour à la fois (me) prouver que l’on peut parfaitement vivre dans de petits espaces, et me connecter davantage à la nature et à l’extérieur.
Digital nomad, je m’arrête dans des villes que je souhaite découvrir, j’y pose mon simple bagage pour y vivre la vie des habitants, pas celles des touristes. Ma tiny house sera mon pied à terre dans un endroit qui m’est cher, celui de mes racines où je me reconnecte, auprès de ma famille.
Je me définis ainsi comme un minimaliste en devenir, un entrepreneur et bien sûr un blogger.